3 ans de vie acidulée

(Crédits photo Unsplash)

3 ans de bonheur, 3 ans sans grass’ mat (8h30 ça compte ?). 3 ans de soleil, 3 ans de toi, notre soleil.

Lorsqu’un collègue m’avait dit « ma vie a commencé à la naissance de mon fils », je n’y croyais pas trop. Gnagnagna, ces parents, vraiment…Lorsque tu le vis, tout est différent…Malheureusement ? Heureusement ?

Il y a 3 ans, je m’apprêtais à devenir mère. Un peu stressée, peu confiante, je ne savais pas quelle mère j’étais, je serai, si je parviendrai à aimer mon fils. J’ai été surprise les premiers jours car je ne me reconnaissais plus. Je me sentais perdue, différente. J’étais devenue mère, devenue « maman », devenue quelqu’un d’autre. J’ai mis du temps à m’appeler « maman ».

Je suis toujours cette personne, plus affirmée, plus confiante, beaucoup moins stressée. Je me sens grandie, avec juste quelques cheveux blancs et cernes en plus…

Mon fils, mon soleil, tu m’as transformée. et pas seulement physiquement 😉

Tu m’as appris tant de choses. Et tu nous en apprends encore tous les jours. Tu repousses nos limites. Physiques, mentales, créatives…Nous devons sans cesse nous réinventer avec toi. 

Mon fils, je décrocherai le soleil et la lune pour toi…et demain lorsque tu souffleras ta jolie bougie jaune achetée ensemble, tu souriras et seras fier d’être « grand », et moi je serai émue, car je n’oublierai jamais le jour de ta naissance, et puis tous ces jours qui ont suivi.

J’avais peur d’avoir un garçon, je « voulais » une fille. J’avais peur de ne pas savoir y faire. Le jour de ta naissance, te sachant tout simplement en bonne santé, j’ai « accepté ». Et je t’ai trouvé tellement beau, parfait (ça doit être la fatigue et les hormones !). J’ai appris que tu nous pisserais dessus lors des changes, j’ai appris à te mettre de jolies tenues sans rose dedans, que les sarouels c’était trop classe, j’ai appris à être une maman d’un petit garçon. Je me suis sentie beaucoup plus proche des « mamans de petits garçons ». Bizarrement. Je ne saurai expliquer pourquoi. Je savais qu’elles comprenaient, ce qu’est être la maman d’un petit gars…ce lien indéfectible qui nous unit…Je me suis sentie si fière, si « bénie » de t’avoir. Quel cadeau…J’espère que je ne serai pas une belle-maman conne, mais pour l’instant je n’y pense pas, tu es tout à moi. Tu m’as façonnée, quant à moi, j’essaie de te façonner comme je peux, mais tu résistes tant ! 😀

Mon petit soleil devenu grand…

Pour ton anniversaire, je te prépare un joli gâteau pelleteuse – façon « chantier ». Car la vie est un chantier, la vie est toujours en construction, en mouvement. Un gâteau au citron. Un gâteau jaune et acidulé comme un soleil, comme toi. Car la vie avec toi (et surtout en ce moment !!) est douce et acidulée. J’espère qu’il te plaira. Tu m’as demandé s’il y aurait des clémentines dessus. Je te laisse découvrir les surprises de ce gâteau demain matin…Et tout cet amour que je mettrai dedans, le sentiras-tu ?

Un événement récent et choquant m’a (ré)appris que l’on peut perdre un être si cher à tout moment. Alors laisse-moi m’accrocher à toi, pour que je ne te perde jamais – mon fils chéri. Que ce fil invisible ne se casse jamais…c’est mon seul vœu pour nous trois aujourd’hui…

Lorsque je te signe, comme très souvent depuis que tu as un an, la phrase « Maman t’aiiiiime », tu rigoles et me réponds par des signes complètement bizarres, inventés ou inappropriés mais qui me font rire : « nez-vieux », ou « tête-laver », puis tu éclates de rire. Et je rigole avec toi. J’espère ne jamais oublier ces moments et les vivre toujours avec toi.

Maman t’aime, mon petit soleil chéri. (et maman chiale !!)

 

—

 

ps : certains articles seront désormais protégés par un mdp, pour l’obtenir, merci de m’envoyer un mail 🙂